A la lecture du synopsis, comment ne pas penser au génial, extraordinaire [...] Il faut qu'on parle de Kevin qui m'a marqué au fer rouge, pas tellement par l'histoire mais par la finesse de l'auteure à retranscrire les sentiments de la mère. Bref, j'ai tout de suite vu en ce roman la préquelle d'Il faut qu'on parle de Kevin, relatant la partie manquante du procès. Fort de cette idée, l'atterrissage n'en a été que plus difficile !
Récit d'un meurtre et de ses conséquences, Thierry Illouz raconte en moins de 200 pages le calvaire d'une mère face à la sentence de son fils. La culpabilité surtout, comme si elle même était mise au banc des accusés, complice pour n'avoir pas su donner à son enfant la bonne éducation, le bon environnement familial... Une sentence qui est donc partagée par cette mère accablée par le chagrin, vivant la peine de son fils comme une sorte de mort, forcée d'en faire le deuil.
Annoncé de cette façon, tout paraît bien dans le meilleur des mondes. Malheureusement, j'ai trouvé que ce roman manquait d'émotions, de finesse, n'arrivant pas à retranscrire les sentiments pourtant multiples et vraisemblablement intenses de cette mère. J'ai donc lu ces pages sans être touchée par leur propos alors même que l'on sent que l'auteur veut faire partager un peu de ce qu'il a vécu, après toutes ces années dans le milieu judiciaire.
Et puis, il y a l'impression que l'auteur en fait trop. Prises une à une, les phrases "sonnent" bien et sont joliment tournées mais mises bout à bout, ce trop plein de style s'avère fatigant et prend le pas sur le fond des phrases. Un langage trop verbeux qui forme une sorte de barrière entre le lecteur et l'(anti-)héroïne et qui participe à cette froideur.
Récit d'un meurtre et de ses conséquences, Thierry Illouz raconte en moins de 200 pages le calvaire d'une mère face à la sentence de son fils. La culpabilité surtout, comme si elle même était mise au banc des accusés, complice pour n'avoir pas su donner à son enfant la bonne éducation, le bon environnement familial... Une sentence qui est donc partagée par cette mère accablée par le chagrin, vivant la peine de son fils comme une sorte de mort, forcée d'en faire le deuil.
Annoncé de cette façon, tout paraît bien dans le meilleur des mondes. Malheureusement, j'ai trouvé que ce roman manquait d'émotions, de finesse, n'arrivant pas à retranscrire les sentiments pourtant multiples et vraisemblablement intenses de cette mère. J'ai donc lu ces pages sans être touchée par leur propos alors même que l'on sent que l'auteur veut faire partager un peu de ce qu'il a vécu, après toutes ces années dans le milieu judiciaire.
Et puis, il y a l'impression que l'auteur en fait trop. Prises une à une, les phrases "sonnent" bien et sont joliment tournées mais mises bout à bout, ce trop plein de style s'avère fatigant et prend le pas sur le fond des phrases. Un langage trop verbeux qui forme une sorte de barrière entre le lecteur et l'(anti-)héroïne et qui participe à cette froideur.
D'un roman au fort potentiel, l'auteur a construit ici un récit vide d'émotions ; à aucun moment je ne me suis sentie impliquée dans le récit pourtant si tragique de cette mère et son fils criminel. Une lecture un peu vaine et vite oubliée. Tout le monde ne s'appelle pas Lionel Shriver et c'est bien dommage...
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