Qui n'a jamais rêvé de posséder un super pouvoir, être véritablement extra-ordinaire ? D'autant plus quand ce pouvoir permet d'arrêter le cours du temps, en suspendre son action, et se rendre ainsi invisible au commun des mortels, seul face à une humanité immobilisée dans un mouvement éternel. Comme d'autres, Serge Grivat l'a rêvé et même dessiné dans de multiples BD et désormais, il est seul maître du temps mais avant tout de lui-même.
En effet, "Plus de contraintes, une liberté pleine et entière. Personne pour réprimer, juger, sermonner." Un peu comme dans la fable de Platon sur l'anneau de Gygès, le pouvoir de notre héros et l'invisibilité qui en découle, le poussent à assouvir des fantasmes / envies qu'il s'interdisait jusqu'alors, par seule peur de la Loi.
Agissant donc en toute impunité et grisé par ce sentiment d'omnipotence, notre anti-héros s'enfonce dans une spirale de démence. S'ensuit alors une escalade de violence ; les menus larcins du début deviennent rapidement des crimes dont certains tournent à la barbarie et la perversité. Une soif de pouvoir et de reconnaissance intarissable pour cet homme considéré par beaucoup comme un loser alors même qu'il frôle l'immortalité et la toute-puissance (bien que dans l'ignorance générale), tel Dieu.
"En arrêtant le temps, je rompais avec l'ordre naturel des choses, et cette rupture en impliquait bien d'autres."
Dans un style fluide et ironique, bourré d'un humour grinçant et subtil qui tourne progressivement à l'aigre, Dominique Douay nous montre le côté sombre de la force. Ou comment un pouvoir peut aussi être une malédiction pour celui qui le possède. Un peu comme le fut ma très bonne découverte de l'oeuvre du couple Rémy grâce aux éditions Dystopia, c'est désormais au tour des Indés de l'imaginaire et leur collection de poche Hélios de remettre sur le devant de la scène un auteur plébiscité mais oublié par les nouvelles générations. A (re-) découvrir !
En effet, "Plus de contraintes, une liberté pleine et entière. Personne pour réprimer, juger, sermonner." Un peu comme dans la fable de Platon sur l'anneau de Gygès, le pouvoir de notre héros et l'invisibilité qui en découle, le poussent à assouvir des fantasmes / envies qu'il s'interdisait jusqu'alors, par seule peur de la Loi.
Agissant donc en toute impunité et grisé par ce sentiment d'omnipotence, notre anti-héros s'enfonce dans une spirale de démence. S'ensuit alors une escalade de violence ; les menus larcins du début deviennent rapidement des crimes dont certains tournent à la barbarie et la perversité. Une soif de pouvoir et de reconnaissance intarissable pour cet homme considéré par beaucoup comme un loser alors même qu'il frôle l'immortalité et la toute-puissance (bien que dans l'ignorance générale), tel Dieu.
"En arrêtant le temps, je rompais avec l'ordre naturel des choses, et cette rupture en impliquait bien d'autres."
Dans un style fluide et ironique, bourré d'un humour grinçant et subtil qui tourne progressivement à l'aigre, Dominique Douay nous montre le côté sombre de la force. Ou comment un pouvoir peut aussi être une malédiction pour celui qui le possède. Un peu comme le fut ma très bonne découverte de l'oeuvre du couple Rémy grâce aux éditions Dystopia, c'est désormais au tour des Indés de l'imaginaire et leur collection de poche Hélios de remettre sur le devant de la scène un auteur plébiscité mais oublié par les nouvelles générations. A (re-) découvrir !
Je le note avec intérêt.
RépondreSupprimerPar conte il faut t'attendre à ce que ça démarre de manière très classique pour finir sur du fantastique-weird-gore !
SupprimerOkette
SupprimerPitch intéressant, je le note aussi.
RépondreSupprimerJ'espère que ça te plaira alors ;)
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